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EDITO

Vous êtes-vous déjà demandé quelle était l’étymologie de “édito” ?

Eh bien nous oui… la semaine dernière !

S’il s’agit de l’abréviation du mot “éditorial”, dérivé du latin “editorialis” (on vous a déjà perdu? Non…restez avec nous), signifiant éditeur. L’édito, c’est essentiellement un texte rédigé pour exprimer un point de vue sur un sujet d’actualité. Et aujourd’hui le nôtre, c’est le hip hop. Bien que les termes “édito” et “hip hop” puissent sembler éloignés étymologiquement, ils convergent dans le sens où la culture hip hop utilise également l’écriture, celle qui se manifeste avec le mouvement à travers la danse et celle avec les mots à travers le graff et le “knowledge”, parfois considéré comme le cinquième élément de la culture hip hop, et même l’élément le plus important d’après le rappeur KRS-One. Ils convergent aussi dans le sens où la culture hip hop est une expression orale puissante transmettant des idées et des messages sur le monde qui nous entoure, que ce soit à travers la voix des MC’s, le langage corporel des danseurs, la bombe des graffeurs ou les phalanges des Dj’s.

Le lien réside davantage dans la façon dont les artistes hip hop utilisent leurs talents pour partager leur perspective sur la vie et aborder des questions sociales, politiques et culturelles. Finalement, ils sont les “éditeurs de la culture hip hop”.

Alors que le festival Hip Opsession s’apprête à se renouveler pour la 19ème fois tout en marquant sa 20ème édition (Tu relis deux fois cette phrase ? Demande à Nico Reverdito…). Aux côtés des consoeurs et confrères des autres organisations hip hop, comment continuer d’exister avec un modèle associatif, pensé par et pour des passionnés, dans un monde qui avance si vite ?

Probablement en réaffirmant notre marque de fabrique : une pluralité de propositions tellement larges qu’on cherche encore la tête d’affiche dans la programmation. Avec pour envie directrice de préserver ce qui reste du hip hop des origines : rap, danse, DJing, graff, knowledge et tout ce qui s’en rapproche en 2024, 50 ans plus tard ou… approximativement quoi.

C’est le retour aux sources. Et bref, c’était notre édito.