UN IMMENSE MERCI 🙏
À celles et ceux qui ont fait exister cette édition d’anniversaire ! Aux artistes, à tous les activistes hip hop Nantais, aux lieux qui nous ont ouvert leurs portes, aux partenaires, mécènes, médias, photographes, vidéastes, aux bénévoles, à vous festivalier.ères et bien sûr au équipes.
Du 7 avril au 18 mai, on s’est retrouvé.es autour d’une histoire qui nous relie depuis 20 ans et vous étiez là, nombreux·ses, à faire exister ce moment : dans les salles de spectacles, de concerts, dans les bars, les parcs, sous les Nefs, dans la cour et les remparts du Château des Ducs de Bretagne. Autour de regards curieux et passionnés, de bras qui s’élancent, de pratiques partagées, de sourires qui n’attendent rien, juste le plaisir d’être là. Et puis, cette chose un peu insaisissable mais précieuse : l’élan d’être ensemble.
Il y a eu des imprévus. Des ajustements de dernière minute, des contraintes, des réalités qui bousculent. Mais l’essentiel est resté. Cette capacité à faire avec. À faire quand même. À faire du hip hop – celui qu’on aime, celui qu’on défend – quelque chose qui passe de cœur en cœur.
ON SE SOUVIENDRA LONGTEMPS …
➡️ De cette Block Party sous les Nefs pour fêter notre anniversaire. Gratuite, festive et ouverte à toutes et tous. Avec du son, des corps en mouvement, des couleurs, tout y était et toutes les disciplines hip hop étaient représentées. DJing, beatbox, danse, graffiti, rap. Un moment d’unité – simple, vrai – rendu possible grâce au festival Handiclap, aux Machines de l’Île et au collectif Kids Creativ.
➡️ De ces concerts qui marquent aussi, portés par des figures fortes : Talib Kweli, Brother Ali, Rejjie Snow, Triptik, Vîrus. Et ceux qui confirment que la scène nantaise n’a rien à envier : Tinaa, Pumpkin, Keysuna, Miel…
➡️ Et puis de ces premières fois…
• Un concert en plein air à la Maison de Quartier de Doulon.
Un orage, des vêtements trempés, un public qui reste. Un tout qui a fait de ce moment quelque chose de mystique. BEN plg, Youssef Swatt’s, Keroué, Black Jeez, Toutencamo… Ils ont tout donné. Et nous aussi.
• Un détour par le théâtre, avec L’Endormi.
Parce qu’il y a mille façons de raconter, de faire entendre, de faire sentir. Et cette envie, toujours, d’ouvrir les formats, de faire dialoguer les écritures.
• Et puis Hip Hop Games, accueilli pour la première fois par Angers Nantes Opéra.
Et ce moment suspendu où une chanteuse lyrique est descendue des cintres, portée un fil, avant de rejoindre le danseur hip hop Salomon pour un dialogue improvisé. C’était beau. Et ça avait du sens.
• La danse a aussi eu un nouvel espace, avec Zone Danse.
Un instant suspendu, au Château des Ducs de Bretagne où la danse à transformer la cour et les remparts du Château en un terrain de jeu chorégraphique inattendu, et pourtant évident.
➡️ Et bien sûr, les retours attendus comme :
• Le Battle Opsession au Lieu unique, complet dès les premières semaines. Des danseur·euses venu·es de loin, de très loin. Des générations qui se croisent, s’observent, s’apprennent.
• Et le End of the Weak, lui aussi de retour. Lui aussi vingt ans. Une autre histoire parallèle, mais qui nous relie.
Il reste du chemin, oui.
Mais cette édition nous laisse une chose précieuse : la preuve que ce que l’on a construit ensemble a encore du sens et que la flamme est toujours là. Depuis 20 ans, on avance.
En tâtonnant parfois, en se réinventant souvent. Pour rester à l’écoute de ce que cette culture veut dire, aujourd’hui. Pour créer des ponts entre les générations. Pour parler à celles et ceux qui arrivent, comme à celles et ceux qui sont là depuis le début.
Pour transmettre.
Pour partager. Pour que ça continue.
Et tout ça, ce n’est pas rien.
Avec respect, avec gratitude, et par amour,
L’équipe de Pick Up Production & du festival Hip Opsession















